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L'accrochage dans les vitrines de magasins à commencé depuis 3 jours avec sa dose de "galère" inévitable en de tels moments mais rien de catastrophique (aucun tableau n'est encore tombé et abîmé pour le moment). Pas de camionnette réservée mais pas confirmée et donc transport à pied, pièce par pièce, et appel aux amis pour récupérer une toile ou l'autre, en voiture chez des gens qui n'ont pas beaucoup de temps pour ATTENDRE mais finalement, avec des heures de retard sur l'horaire prévu par chacun des 12 commerçants et des disponibilités des amis (merci Nixon et Olivier), les choses se mettent en place et plutôt bien.

L'expérience est surtout extraordinaire par le fait que l'on est à chaque endroit dans un univers qui n'appartient qu'à son propriétaire et que je n'ai jamais, pour la plupart, rencontré ces gens qui vivent pourtant à quelques dizaines de mètres de chez moi.

Beaucoup sont étonnants, et tous, à leur manière, enthousiastes de participer à cet (mon) événement malgré le fait qu'ils sont dans des mondes différents bien que tous voisins.

Une petite leçon d'humanité.

La deuxième chose étonnante est l'impact de certains tableaux (les "unes" de journaux surtout) qui paraissaient anecdotiques vus chez moi et qui prennent soudain tout leur sens exposés en vitrines. Juste 4 "unes" de journaux peintes ont déjà arrêté des dizaines de gens pendant les 2 heures de leur installation. Toutes les personnes passant devant ces 2 vitrines sont interpellées à leur manière, certaines rigolent et d'autres ont l'air d'être effrayées.

Ce qui est, en fait, la raison d'être de ces tableaux.

Donc : BINGO !